Ce nouvel outil s’appelle COBHRA et vise à identifier aisément les facteurs de risque du harcèlement et de comportements indésirables. COBHRA se focalise aussi sur le rôle de facteurs spécifiques au corona (par ex. mesures contre la propagation du virus et communication de crise). En effet, une étude récente a révélé que les relations sociales et le bien-être au travail sont également influencés par ce type de facteurs.

Concrètement, COBHRA est une analyse des risques fondée sur une approche scientifique qui identifie et évalue les facteurs de risque au niveau du contenu du travail, de l’organisation du travail, des conditions de travail, des relations de travail et des circonstances de travail. Des facteurs tels que le climat au sein de l’équipe et le leadership sont également pris en compte, tout comme le rôle de problématiques extrêmes et soudaines comme la crise du coronavirus.

Afin de concrétiser et de valider COBHRA, un projet pilote a été mis en place, avec l’analyse gratuite de plusieurs organisations et à la clé un rapport de feedback pour chacune d’entre elles. Pour l’instant, cela n’est possible qu’en néerlandais, mais l’internationalisation du projet (français et anglais) est prévue.

Pour plus d’informations : Chahida Azzarouali, chahida.azzarouali@kuleuven.be, KU Leuven