États Généraux de la Sécurité Privée: les secteurs privé et public œuvrent ensemble pour plus de sécurité
À l'initiative de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, le SPF Intérieur, en collaboration avec la FEB et les universités de Gand et de Liège, a organisé les premiers États Généraux de la Sécurité Privée le 21 juin 2022. Sous l’intitulé ‘Securing the Future’, des experts des secteurs privé et public se sont réunis pour discuter de l’avenir du paysage de la sécurité privée.
Les bons accords font les bons amis
Dans son discours d’ouverture, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a souligné la nécessité d’une bonne synergie entre les secteurs de la sécurité publique et privée afin de relever les nombreux défis en matière de sécurité de manière efficace et holistique. Assurer la sécurité est une tâche essentielle des autorités, mais le secteur privé peut certainement les aider dans ce domaine.
Pieter Timmermans, CEO de la FEB, a souligné l’importance d’une législation adaptée. Celle-ci doit définir correctement les tâches et les compétences du secteur privé, afin d’utiliser pleinement son potentiel. Elle doit également être fondée, plus qu’aujourd'hui, sur des principes plutôt que sur des interdictions. P. Timmermans a également souligné les évolutions technologiques constantes, qui s’accompagnent de défis et d’opportunités, et la nécessité d’une participation structurelle du secteur privé à la politique de crise.
Abattre les murs du paysage de la sécurité
L'après-midi était dédié à certaines questions importantes. Les analyses pointues des panélistes ont révélé des opportunités et des défis. Le débat sur la conciliation entre l’ère numérique et les droits fondamentaux, l’un des thèmes centraux des États Généraux, a montré que le législateur est parfois en retard sur son temps. Le message de la FEB est clair: la politique de sécurité doit être technologyproof. Une autre conclusion soulignait la nécessité d’un échange d'informations meilleur et plus structuré entre les secteurs privé et public. Cet échange doit fonctionner à double sens, pas à sens unique.
Le moment est venu
Les États Généraux ont montré que l’équivalence entre les secteurs privé et public doit être au cœur de la politique de sécurité de demain. La confiance mutuelle stimulera cette collaboration. Les experts sont réalistes et reconnaissent que la révolution nécessaire ne se fera pas du jour au lendemain, mais ils s’accordent à dire que le moment est venu de définir les premiers jalons.
Photo ©belga