Alerte télétravail : les bons accords font les bons amis
Le ministre de l'Emploi Kris Peeters a fourni aujourd'hui une explication concernant la procédure qui déclenchera à l’avenir l’alerte télétravail. Selon la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), l'organisation du travail et la culture d'entreprise sont du ressort de l'employeur. C'est avant tout à lui qu'il appartient de juger si le travail à domicile constitue un mode de travail adapté. Si de bons accords interviennent entre l'employeur et le travailleur au sujet d’une alerte télétravail, c'est alors une bonne chose. Les bons accords font en effet les bons amis.
Il existe de nombreuses raisons à l'augmentation du télétravail, parmi lesquelles le développement des technologies de la communication, l'importance croissante des secteurs de la connaissance dans l'économie et la réponse au besoin de plus de flexibilité tant pour les entreprises que pour les travailleurs (par ex. un meilleur équilibre entre travail et vie privée). Ceci faisait également partie du plan de mobilité global de la FEB.
Bart Buysse, directeur général de la FEB : « Toutefois, il existe déjà dans ce domaine plus de législations qu'il n'en faut. Aucune nouvelle procédure n'est donc nécessaire et une exigence ou une obligation de suivre une procédure ne peut en aucun cas être imposée aux entreprises en cas de conditions météorologiques défavorables. La législation en matière de télétravail occasionnel permet déjà au travailleur de demander à travailler à son domicile en cas de force majeure (notamment en cas de chutes de neige). Mais c'est à l'employeur que revient la décision finale des suites à accorder à cette demande.»