La réouverture des coiffeurs est un pas important vers la réouverture progressive des secteurs à l’arrêt qui sont en grande difficulté après des mois de confinement. De plus, il est positif et motivant que le plan par étapes prévu soit respecté. Mais les secteurs qui restent fermés, comme l’horeca et l’événementiel, ont également besoin de perspective et de clarté. Il faut également leur donner - ainsi qu’à leurs nombreux sous-traitants - la possibilité d’une réouverture dans des conditions sûres dès que possible.
Les problèmes au sein de l’horeca et du secteur événementiel sont, à juste titre et en permanence, au centre de l’attention. Ainsi, 43% des établissements horeca et 32% des entreprises du secteur événementiel sont confrontés à des problèmes financiers aigus, comme le montre une étude réalisée par la FEB et Graydon fin janvier. Toutefois, l’attention justifiée portée à ces secteurs ne peut nous faire oublier que presque chaque secteur d’activité compte une multitude d’entreprises qui se retrouvent aujourd’hui en difficulté suite à l’impact de la crise sanitaire. De plus, il ne fait aucun doute que les entreprises qui étaient saines avant la crise et qui disposent aujourd’hui encore de réserves importantes sont tout aussi susceptibles de subir les effets négatifs de la crise du coronavirus. Elles doivent puiser pleinement dans leurs réserves, ce qui réduit leur assise et conduit inexorablement à moins de nouveaux investissements à long terme.
Enfin, la fédération patronale appelle à la discipline. Malgré la campagne de vaccination, il reste impératif que nous continuions tous à faire preuve de la discipline nécessaire et à suivre rigoureusement les consignes collectives d’hygiène tant au travail que dans la sphère privée. Nous contribuerons ainsi ensemble à ce que le nombre de contaminations continue à diminuer et nous pourrons espérer apporter bientôt de bonnes nouvelles aux secteurs fermés.
« Après la réouverture des magasins, l’annonce d’aujourd’hui est une nouvelle éclaircie. Néanmoins, beaucoup d’entreprises – dont un nombre croissant étaient en parfaite santé avant la crise – continuent à se battre pour leur survie. D’où notre appel URGENT. Un plan de solvabilité ambitieux contenant des mesures financières et fiscales fortes, coordonnées à tous les niveaux de pouvoir, est la seule option pour éviter un tsunami de faillites », estime Pieter Timmermans, CEO de la FEB.
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